Rosemary déboucha dans un espace circulaire aux parois de chaux éblouissante. Éclairage au néon. Au-dessus, en dessous, s'enfuyaient les spirales vertigineuses de l'escalier. Cramponnée à la rampe de métal noir, elle gravit une volée de marches triangulaires. Parvenue au huitième palier, elle s'arc-bouta contre une porte vitrée identique à celle de l'étage inférieur.
Lumière tamisée, moquette vert forêt, murs bleus : on était entré dans le domaine de God's Children. Non loin de là se trouvait une porte en noyer à double battant dont l'immense poignée de cuivre était gravée du sigle GC.
Ira Levin, Le fils de Rosemary [1997], trad. Iawa Tate, Paris, Robert Laffont Pavillon Poche, 2011, p. 270.