Il a fracassé le cadenas avec sa pierre. Avant d'entrer, j'ai proposé à Marc de laisser sa carte afin de nous excuser pour le morceau de porte arraché.
C'était une simple cabane de bois, pratiquement vide. Elle ne contenait qu'un canoë, quelques boîtes sur des étagères, un petit tas de bûches et un vieux Sirius au micas défoncés. Mais au moins nous étions au sec.

Philippe Djian, Assassins, Paris, Folio Gallimard, 1994, p. 243.