Le salon était meublé de copies d'ancien, avec un peu de réel ancien. Des factures sur un secrétaire attestaient qu'on y réglait des comptes. Charles essaya rapidement les fauteuils, préféra rester debout près de la cheminée, regarda les objets posés sur une tablette : deux roses de cristal, deux cervidés en verre filé, trois roses réelles dans un rython de cristal.
Jean Echenoz, L'équipée malaise, Paris, Les Éditions de Minuit Mdouble, 1986-1999, p. 59-60.