Je me suis assis dans la bagnole et pendant cinq minutes j'ai été incapable de faire quoi que ce soit sauf regarder la nuit autour de moi et les lumières, j'avais l'impression d'être une espèce de menhir planté dans le sable, une pierre vivante et solitaire qui essaie de pas perdre espoir malgré tout.
Philippe Djian, Zone érogène, Paris, J'ai lu, 1984, p. 234-235.