Les gens se tenaient groupés entre la baraque et le coin où se trouvaient les bouteilles, c'était une chose qui ne ratait jamais. Le fond du jardin restait presque toujours désert, à croire que le paysage ne les intéressait pas, qu'ils n'éprouvaient pas le moindre apaisement à regarder la ville grouiller à leur pieds. J'ai discuté à droite et à gauche, puis je me suis éclipsé.

Philippe Djian, Maudit manège, Paris, J'ai lu, 1986, p. 217.