Le dimanche soir vers minuit, le Père Meersman transforma la cuisine du quartier de haute surveillance en chapelle et célébra une messe pour Gary en se servant d'une table métallique roulante en guise d'autel. Afin de ne rien perdre de la cérémonie, Gary s'assit sur une des tables scellées dans le sol et posa les pieds sur un banc. Un gardien, ancien enfant de choeur, servit la messe.

Norman Mailer, Le chant du bourreau [1979], trad. Jean Rosenthal, Paris, Pavillon poche Robert Laffont, 1980, 2008, p. 1085.