Les Paßstücke ne sont donc pas des sculptures, et les chaises viennent occuper la place vide qu'ils désignent : celle du spectateur contemplatif, frustré d'un objet à admirer, et amené à s'asseoir sur ce qu'il désirait regarder. La sculpture est ailleurs, et elle s'apparente à une situation : elle est dans l'usage, dans la manière par laquelle les individus viennent habiter les formes qu'on leur propose.

Nicolas Bourriaud, "L'art de la passe/co-présence, disponibilité et usage dans l'œuvre de Franz West" in Franz West, co-édition Villa Arson et Le collège/FRAC Champagne-Ardenne, 1997, p. 3.