David Allen n'était pas le longiligne baba fumé et pété de neurones, vite rangé sur les étagères molles des allumés irrécupérables. Il venait de la "Planet Gong", territoire beaucoup plus en accord avec son paysage mental et ses désirs de musique à géométrie variable. Il avait, en douceur, sans jamais faire de mal à personne sans jamais s'attirer haine et mépris, imposé ses théières volantes… Sans baisser la garde. Tout simplement à "côté".
Jean-Bernard Pouy, Ma Zad, Paris, série noire Gallimard, 2018, p. 165.