(…) la construction par la pratique d'un nouvel imaginaire social, culturel, voire politique, qui se caractérise par la coopération et non par la compétition, par l'autonomie inaliénable, par une démocratie de communs non appropriables par le marché et par les États. En effet, les œuvres ainsi produites ne se vendent généralement pas et n'entrent pas dans le patrimoine culturel et artistique. La praxis coopérative de co-création échappe toujours un peu aux institutions.

Christian Maurel, "De la culture comme objet de diffusion à la culture comme travail. Les apports de l'éducation populaire" in Co-création, Céline Poulin et Marie Preston (dir.), Empire et CAC Bretigny, 2018, p. 111-112.