Pourcelot s'est approché de moi. J'ai tendu l'arme contre lui. Mon frère a dit stop ! C'est à moi qu'il s'adressait. Mais je n'ai pas baissé ma garde. Il est revenu. Il a sorti une cordelette de sa poche et il a attaché les mains de Pourcelot derrière le dos, consciencieusement, sans se presser, comme s'il s'agissait d'un fagot de bois mort.
Yves Ravey, Enlèvement avec rançon [2010], Paris, Mdouble Les éditions de Minuit, 2013, p. 74.