"Toute voiture publique sera munie d'une machine à enrayer au moyen d'une vis de pression agissant sur les roues de derrière. Cette machine devra être construite de manière à pouvoir être manœuvrée de la place assignée au conducteur". Tout étonnant que celui puisse paraître, jusqu'à cette date — et encore quelques années après, car l'ordonnance ne sera pas immédiatement appliquée — les voitures publiques n'avaient pas de frein ; il n'existait qu'un sabot qui était placé sous la roue à chaque descente rapide.
Paul Charbon, Au temps des malles-poste et des diligences, Histoire des transports publics et de poste du XVIIe au XIXe siècle, Strasbourg, éditions Jean-Pierre Gyss, 1979, p. 34.