On y voit un thermopole dont le comptoir comporte des cuves de bronze encastrées ; elles contenaient des boissons, chaudes ou froides suivant la saison. Les cuves sont à leur place, de même que la lanterne qui éclairait la boutique, et les pièces de monnaie laissées par le dernier client. Dans un vase de bronze hermétiquement fermé on a même retrouvé les restes d'une boisson desséchée.

Egon C. Corti, Vie, mort et résurrection d'Herculanum et de Pompéi [1963], trad. Henry Daussy, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1995, p. 274.