Le principe est identique dans Dead Set (2001), où sont alignés vestiges de colonnades romaines et logements sociaux désertés en Syrie : "L'alternance de constructions et de destructions humaines constitue un thème obsessionnel de mon travail[1]", explique-t-elle. Il s'agit de montrer différents moments de construction et de destruction parfois séparés par plusieurs millénaires, démarche qui rapproche l'artiste de l'archéologue.
David Mellor, "Déchirures dans le tissu du réel : contextes de l'oeuvre de Sophie Ristelhueber", in Sophie Ristelhueber, Opérations, textes de Bruno Latour, David Mellor, Thomas Schlesser, Dijon, Les presses du réel, 2009, p. 213.
[1] Sophie Biass-Fabiani, "entretien avec Sophie Ristelhueber, Paris, le 23 février 2000", La Liste, p. 1.