Par une froide journée de décembre 2000, trois amis lançaient leurs lignes, quand l'un d'eux remarqua quelque chose qui flottait près de la rive. Il pensa d'abord que c'était une bûche mais en s'approchant il crut voir des cheveux. Le pêcheur héla l'un de ses amis, qui poussa l'objet du bout de sa canne. C'était un cadavre.

David Grann, Un crime parfait, un polar postmoderne [2008], trad. Violaine Huisman, Paris, Allia, 2010, p. 7.