Tout en ouvrant les sacs de provisions, il contempla les jambes de Fay, revoyant en pensée la hauteur à laquelle elle arrivait à les lancer, le matin, quand elle faisait sa gymnastique. Une jambe levée tandis qu'elle s'accroupissait à terre et refermait ses doigts autour de sa cheville, tout en se penchant de côté. Quels muscles elle avait dans les jambes ! Assez robustes pour couper un homme en deux. Pour le fendre comme une bûche, l'asexuer.
Philip K. Dick, Confessions d'un barjo [1975], trad. Janine Hérisson, Paris, Robert Laffont 10/18, 1978, p. 48.