Une brèche s'ouvrit dans les trois premiers rangs. Il s'en fallut d'un cheveu qu'un couple d'innocents stationné sur leur trajectoire, attendant que la sortie se fluidifie, ne se trouvât entraîné dans leur chute — d'instinct, l'homme se servit de la femme comme d'un bouclier et ils leur passèrent au-dessus de la tête.
Philippe Djian, Sotos, Paris, Folio Gallimard, 1993, p. 234-235.