Ce dernier restera toujours intéressé par le mouvement, mais la façon inédite dont il le conçoit est à proprement parler irreprésentable et n'est compréhensible qu'au travers des Notes qui accompagnent le Grand verre et qui font partie intégrante de l'œuvre : "À chaque fraction de la durée se reproduisent toutes les fractions futures et antérieures. […] Toutes ces fractions passées et futures coexistent donc dans un présent qui n'est déjà plus ce qu'on appelle ordinairement l'instant présent, mais une sorte de présent à étendues multiples."
Maurizio Lazzarato, Marcel Duchamp et le refus du travail, Paris, Les prairies ordinaires, 2014, p. 27.