— La main, dit Wallander. Pourquoi est-elle sortie de terre ?
— Ça n'a rien d'inhabituel, répondit Nyberg devant le silence de Stina Hurlén. Ce qui est enfoui bouge. Le niveau des eaux souterraines varie. La boue scannienne bouge, elle aussi, formant des affaissements. Personnellement, je crois que cette main est remontée à la suite des grosses pluies qu'on a eues cet automne. Mais ça peut aussi être l'œuvre des mulots, bien sûr.
Henning Mankell, Une main encombrante [2004-2013], trad. Anna Gibson, Paris, Points Seuil, 2014, p. 38.