Pour la première fois depuis un mois je me suis revêtu de ma coule. Hier, après le départ de mes deux amis, Bernard me l'a apportée, propre, raccommodée, comme neuve. Pendue contre la porte, elle était très belle, lumineuse, comme le sont les tissus épais, souvent lavés. À la fois sculpturale et douce, de marbre laiteux.

Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, Paris, Éditions du Seuil, 1964,p. 196.